N'awlins, la ville aux notes d'éternité
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Ecrivain
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Ecrivain
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   Posté le 17-10-2004 à 23:03:44   Voir le profil de Ecrivain (Offline)   Envoyer un message privé à Ecrivain   

Présentations en R
Romilly Barrett
Elle fige le temps par sa musique
Saxophoniste
Romilly Barrett
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   Posté le 18-10-2004 à 00:28:42   Voir le profil de Romilly Barrett (Offline)   Envoyer un message privé à Romilly Barrett   

Nom : Barrett

Prénom : Romilly

Age : 28 ans

Taille : 1, 63 m

Profession : Saxophoniste

Apparence :
Avec ses 1 mètre soixante trois, la jeune femme ne peut être considérée comme quelqu’un de grand et c’est d’ailleurs pourquoi il est bien rare de la voir sans ses éternels talons aiguilles. Mince, mais sans excès, elle peut se permettre de porter les vêtements à tendance romantique qu’elle affectionne et qu’elle fait confectionner sur mesure par sa couturière.
Les hasards de la naissance lui ont donnés les cheveux noirs de son père, qu’elle a laissé pousser plus bas que ses hanches, et la pâleur de peau de sa mère. Quand à ses yeux… Personne ne saurait en dire l’origine, mais ce sont eux qui ont sans doute le plus retenu l’attention des personnes rencontrés par la musicienne. Bien des comparaisons sont venus à l’esprit pour tenter de définir leur couleur verte effeuillée d’or, mais il en est ressorti le plus souvent qu’ils devaient être empoisonnés. Ce poison pouvait être alcoolisé, prenant alors les traits de l’absinthe, ou bien était il simplement acide et mystérieux, saveur vitriol.
La saxophoniste se définit aussi par son sourire par cette douceur joyeuse qui irradie de ses traits.
Est elle seulement belle ? Cette réponse ne peut se trouver que dans le regard de ceux qui la croisent.



Histoire :
La Famille Barrett fait depuis des siècles partie des familles les plus riches, et les plus prestigieuses, d’Amérique. Ses héritiers ont tous, sans exception, étudié à Harvard, dont l’une des salles, d’ailleurs, porte le nom de Barrett (ceci grâce au généreux donateur qui permit sa construction). Un tel nom est un bien lourd héritage a porter, car comme toujours la richesse et le pouvoir engendrent les jalousies.
C’est dans ce contexte un peu particulier qu’Oliver Barrett V rencontra sa promise, Amélia Talbot. Ils avaient tous les deux dix huit ans, et se marièrent deux ans plus tard. L’amour n’est certes pas le ciment de ce couple, mais une grande tendresse, générée par les années, s’est formée entre eux. Oliver ayant délégué la présidence des entreprises familiales à des PDG pour se lancer dans la politique, Amélia l’a secondé du mieux qu’elle l’a pu. C’est grande partie grâce à elle qu’il est devenu sénateur, et prêt à se présenter aux prochaines élections américaines.
Tout au long de ces années elle a aussi remplit avec diligence un autre rôle, celui de mère attentionnée. En effet Amélia a donné le jour à cinq enfants. Le premier se nomma bien évidemment Oliver Barrett, comme son père, puis vinrent Louis, Richard et Alexandre. Quelques années plus tard, alors qu’elle avait perdu tout espoir de mettre un jour au monde une fille, Romilly vint éclairer la vie des Barrett de son sourire de bébé.

Est il besoin de dire à quel point elle fut choyée ? Ses frères l’adoraient, l’entraînant dans tous les jeux qu’ils pouvaient inventer, la considérant comme leur princesse personnelle. Son père, quand à lui, se sentit devenir géant de papier face à cette enfant dont le rire faisait disparaître tous les nuages de son esprit.
Sans doute est ce cet amour qui la mena à sa perte. Car nous voici arrivé dans une période de la vie de Romilly dont elle ne parle pas, et qu’elle semble totalement occulter de son esprit.
La petite fille avait alors six ans, et déjà faisait la couverture de nombreux magasines ou l’on exposait aux regards de tous l’amour que lui portaient ses proches.
C’est cet été là qu’elle fut enlevée. Le kidnapping dura des semaines, et Oliver paya tout ce qu’on lui demanda pour retrouver son enfant saine et sauve. Et on la retrouva… Lardée de trois coups de couteau. Il fallu des mois d’hospitalisation avant qu’elle puisse retourner chez elle.
L’enfant refusa toujours de parler de ces événements. Elle, si exubérante, tomba peu à peu dans un mutisme de mauvais augure. C’est la musique qui la sauva, et plus précisément un saxophone que lui offrit son père pour ses huit ans. Romilly apprit à en jouer, et passa des heures avec son instrument pour seul compagnon. En parallèle, elle retrouva peu à peu le rire et la joie de vivre qui l’avaient caractérisé, avant.

Durant ces années incertaines, deux de ses frères étaient entrés dans des écoles de sorcellerie, l’un à Verbatim, l’école américaine, et l’autre à Poudlard. Ces évènements surprirent toute la famille qui n’avait jamais eu de sorcier dans ses rangs.
Louis et Alexandre racontèrent tout ce qu’ils vivaient à Romilly, laquelle se plut à imaginer qu’elle était, elle aussi, sorcière. Après tout, pourquoi pas ?
C’est pourquoi elle ne fut pas étonnée le jour ou arrivèrent deux messagers ailés. L’un de Verbatim, et l’autre de Poudlard. Ses parents résidaient le plus souvent aux Etats-Unis, mais Romilly préféra partir en Angleterre, là ou se trouvaient ses grands parents maternels, là ou avait étudié son frère adoré, Louis.

La jeune fille passa donc sept ans à Poudlard, dans la maison des Serpentards. Elle en sorti ni grandie ni diminuée, comme si ces années passées n’avait comptés que dans un rêve. Bonne élève, adolescente populaire au sourire entraînant, elle laissa en quittant les murs de la vénérable école l’image d’une jeune fille pour qui la vie n’était que sourires et douceur.
Après avoir réussi ses BUSES, l’étudiante quitta le monde de la magie dans un dernier sourire. Elle ne garda de contacts qu’avec celui qu’elle avait reconnu comme son âme sœur, Narcisse Aegirsson, établissant les premières lettres d’une correspondance qui durerait des années, et referma la page sur toutes ces autres rencontres de ce monde qu’elle laissait retourner à l’état de rêve lointain.
En effet, la musicienne ne souhaitait pas vivre dans la magie. Si elle avait suivit ces études, c’était dans le seul but de maîtriser ses pouvoirs et donc de ne jamais faire souffrir autrui par inadvertance. Mais elle avait toujours su que ce monde n’était pas le sien, qu’elle voulait faire parti d’un univers ou les sorciers n’étaient que chimère.
Voilà pourquoi elle retourna à 18 ans vers la patrie qui l’avait vu naître, les Etats Unis d’Amérique. Son père lui acheta un appartement à Cambridge, Massachusetts, et la dernière des Barrett suivit les traces de ses frères en devenant un élément brillant d’Harvard. Elle retrouva alors l’univers des magasines à sensation, la traque obsessionnelle de paparazzis. Mais l’adolescente était devenue une femme, pour qui ces papiers la concernant n’étaient que détails. Bientôt d’ailleurs, ne pouvant imprimer aucune frasque de la part de l’héritière de la fortune Barrett, les journalistes la laissèrent d’avantage en paix.
Une fois son diplôme en poche, Romilly considéra qu’elle avait empli ses devoirs envers sa famille et la société. Il était temps pour elle de contenter enfin les aspirations de son cœur. Refusant les ponts en or que lui proposaient certaines des plus grandes entreprises du pays pour la voir intégrer le siège de leur direction, la jeune femme quitta le Massachusetts pour venir s’installer au cœur de la Louisiane, à la Nouvelle Orléans.
Sa famille ne l’approuva pas, ne comprenant ce choix, mais celle qui n’était plus une enfant opposa à leur inquiétude une assurance tranquille et souriante. La musique l’avait portée, elle en vivrait.

C’est ainsi que démarra la carrière de Saxophoniste de Romilly Barrett. Inconnue dans le monde de la musique, c’est par la seule force de son talent que la jeune fille parvint à s’imposer au cœur de la capitale du Jazz et du Blues. Habitant dans un appartement proche du Vieux Carré, la musicienne passa ses journées et ses nuits à vibrer musique, à laisser ses doigts faire l’amour aux touches de son saxophone. De bars musicaux en concerts privés, elle s’imposa comme l’une des musiciennes qui faisaient danser l’âme de la Nouvelle Orléans. Elle possédait ce tempo qu’on ne pouvait imiter, cette faculté d’emporter sa musique au delà des barrières du temps, d’ouvrir son cœur à ceux qui l’écoutaient sans qu’ils ne puissent pour autant la comprendre. Dans des salles saturées par la fumée bleuâtre des cigarettes, elle tissait l’éternité de ses notes, aveugle à tout ce qui n’était pas musique.
Bien entendu cette fragilité faite d’hymne à la vie mêlée de tristesse amena des hommes à vouloir la protéger. Romilly eu des amants, mais ils étaient incapables de la comprendre, de sourire au même instant qu’elle, pour la même chose. Alors ils la voyaient valser sur une mesure qu’ils ne pouvaient suivre, si proche et pourtant intouchable… Fée des brumes, comme aurait dit un ami de Poudlard, Tristan de Senancour. Musicienne qui avait comprit qu’il fallait danser sur les notes du temps au lieu de tenter de le retenir dans ses mains.

Rélio Stavisky, le chef d’orchestre d’un ensemble dans lequel Romilly accepta de se produire quelques fois, la retint plus qu’un autre dans ses bras. Elle partagea sa vie pendant trois ans, et ils aménagèrent ensemble dans le grand appartement de la jeune femme.
Les journaux à sensations annoncèrent d’ailleurs leurs fiançailles, mais la musicienne repoussa toujours le moment d’accepter que son amant devienne son mari… Elle même n’aurait pu donner de raison à cet état de fait.
Un soir ou elle avait joué pendant plusieurs heures, elle rentra silencieusement chez eux. Rélio était endormi sur le canapé, ses lunettes tombant à moitié sur son nez. La jeune femme vint effleurer avec tendresse le front envahi de cheveux blonds, et dans ce geste elle su que tout était fini. Oui, elle l’aimait, mais de cet amour tendre que l’on porte à une vieille habitude, à un être proche et familier. Il était temps de retourner à cette solitude qu’elle n’avait jamais craint, plutôt que de s’enfermer dans un sentiments qui ne pouvait que s’atténuer jusqu’à disparaître. Elle ne voulait pas faire de sa vie une histoire rassurante, elle préférait être seule, qu’enfermée dans la sécurité d’une histoire solitaire à deux. Alors elle alla se coucher.
Le chef d’orchestre ne la comprit pas, bien entendu, mais qui l’avait vraiment comprise ? Romilly retourna à sa vie de musique, ou les notes étaient ses seules compagnes.

Elle ne cherche pas l’amour, ne l’attend pas. Son amour, c’est son saxophone. Qui pourrait danser sa vie sur le même rythme qu’elle, qui pourrait cristalliser l’éternité comme elle le fait lorsqu’elle marche dans les rues de N’awlins, seule à apprécier le temps au milieu de cette foule pressée et bruyante ?


Qualités :
Franche, Volontaire, bien élevée (dans le monde où on vit, je considère ceci comme une qualité)

Défauts :
Entêtée, Injuste parfois, Ambitieuse, Susceptible

Caractère :
En apparence, Romilly est une jeune femme malicieuse, souriante et décontractée. La vie semble n’être que cadeau pour elle, et elle connaît le succès tant dans sa carrière que sur un point de vue personnel. Son rire est fréquent, clair et contagieux. Cela ne l’empêche pas pour autant d’être perspicace, et de savoir manier l’ironie lorsque le besoin s’en fait sentir dans une conversation. Ainsi, il est fort difficile de la prendre pour une idiote.

Ce caractère enjoué n’est cependant qu’un masque, ou plutôt qu’une partie du prisme à facette que constitue de caractère de Romilly. En effet la sorcière cache un amour de la solitude qui prend racine dans son enfance. Elle aime se perdre dans ses pensées, écouter la douce musique du silence. C’est pourquoi, dans les soirées mondaines, elle cherche à s’éloigner de la foule, à s’éclipser, dès que ceci est possible.


Passions :
Le saxophone, la photo (mais à Poudlard, elle avait abandonné cette passion de moldus)

Hobbies :
Romilly joue aussi du piano, mais pas aussi bien que de son saxophone, reflet de ses émotions. Elle possède une voix juste qui, sans être merveilleuse, reste agréable.

Amis/ Amours :
Narcisse est son double, son alter égo. Plus qu’un meilleur ami, plus qu’un frère, il la complète comme aucune autre personne au monde jusqu’à présent n’a su le faire.
Cependant, étant d’un tempérament malicieux et attractif, les amis de Romilly ne manquent pas… A N’awlins comme ailleurs, elle est quelqu’un dont le rire égaye bien des soirées.

Avenir :

Je vois….

… Une plantation, près de N’awlins. Une bibliothèque.
… Une histoire qu’il faudra lire pour savoir ce que deviendra Romilly ^________^


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La musique est l'aliment de l'amour

[William Shakespeare]
Relio Stavisky
Habitant de N'awlins
Relio Stavisky
3 messages postés
   Posté le 02-06-2005 à 17:02:52   Voir le profil de Relio Stavisky (Offline)   Envoyer un message privé à Relio Stavisky   

Nom : Stavisky

Prénom : Rélio

Age : 34 ans

Profession : Chef d’Orchestre

Nationalité : Russe

Histoire :
Rélio est né en Russie, dans les années 70. Il y grandit, près de Moscou, et c’est la qu’il passa des années au conservatoire à apprendre les règles de ce qui était une passion chez lui : la musique. Violoniste né, il s’intéressa peu à peu à une autre facette du métier et voulu devenir celui par qui la musique se créait, l’homme qui harmonisait toutes les notes.
Le chef d’orchestre.

Un jour enfin son rêve devint réalité. Il dirigea alors des ensembles dans toute la Russie, et son nom s’étendit finalement hors des frontières de son pays. Cependant, le musicien attendit 1995 avant de s’expatrier, et encore le fit il dans la désapprobation générale.
Quoi ? Lui, le génie, allait monnayer ses talents hors de la mère patrie ? Chez les américains, en plus ?

Une fois qu’il se fut finalement installé aux Etats-Unis, à la Nouvelle Orléans plus précisément, sa famille et ses amis coupèrent tout pont avec lui. Il avait choisi l’ennemi, pour l’amour de son métier, il en paierait les conséquences.
Ainsi Rélio perdit il tout lien avec ce qui avait fait toute sa vie pour assouvir sa passion, la musique. N’ayant plus personne pour le retenir, personne ne l’attendant à son domicile, il se jeta à corps perdu dans le travail.

Dans les journaux spécialisés on commença à parler de ce Russe si passionné, dont la baguette scindait l’air saturé de note. Il tranchait dans les partitions, enlevait le rythme, jouait avec les maîtres. Sur scène, il était transfiguré, habité par la voix des anges.
Mais le soir il rentrait seul chez lui, dans le deux pièces qu’il occupait dans le Vieux Carré. Comme vidé.

La musicien venait d’avoir 31 ans, lorsque la vie amorça un tournant décisif. Il avait un concert à donner, ce soir la, et – comme à l’ordinaire - s’était rendu sur les lieux bien à l’avance. C’est la qu’il l’avait vue, la Saxophoniste, éclairée par un unique spot. C’est la qu’il l’avait entendue, celle au travers de qui les notes vibraient différemment.
Ensorceleuse, voici comment il l’avait nommé, lui qui ne devait jamais savoir qu’elle était réellement une sorcière.

C’est à la sortie des artistes qu’il l’avait attendu, sous la pluie, qu’il l’avait abordé pour lui proposer un verre. C’est la qu’elle avait accepté, dans un sourire éblouissant. Elle avait 25 ans.
Durant des mois il avait cherché à la séduire, à la connaître, à la comprendre. Il était tombé amoureux. Follement.

Puis finalement elle avait cédé, et pendant trois ans, les plus belles années de sa vie, il avait vécu à ses côtés. Mais les contes de fées ne s’écrivent que dans les livres, n’est ce pas ?
Romilly l’avait quitté, sans qu’il ne comprenne vraiment pourquoi. Sans doute simplement parce qu’il n’était pas digne d’elle, comme il l’avait toujours pensé.

Voici quelques mois qu’il a quitté l’appartement de l’Ensorceleuse, et reprit le cours de sa vie : sans elle.
Rien n’a changé. A peine son regard est il un peu plus triste, sa musique un rien plus dure.
Cependant, au fond de son cœur, une phrase est gravée depuis qu’il l’a vue accompagnée d’un homme brun : Comme jaloux je souffre quatre fois : d'être exclu, d'être agressif, d'être fou et d'être commun

Apparence :
Rélio n’est pas vraiment imposant. 1, 75 m, Blond, les yeux bleus clairs, le nez aquilin, il possède le charme un peu désuet de ses ancêtres venus de Sibérie. Légèrement myope, il ne porte cependant que rarement les lunettes qu’il possède, ce qui pourrait s’assimiler à de la coquetterie chez une femme.
C’est en tout cas un homme soigneux, soigné, aimant tout particulièrement se faire couper des costumes sur mesure par de grands couturiers italiens.

Caractère :
C’est un homme renfermé que l’on aborde en premier. Peu confiant, il ne se livre que difficilement. D’ailleurs, il ne maîtrise pas parfaitement l’anglais et butte parfois sur certains mots, ce qui ne l’encourage pas aux grandes discussions.
Entier, passionné, c’est dans sa musique qu’il s’exprime le mieux.

Lorsqu’on force les barrages de son silence, Rélio est quelqu’un d’assez exclusif dans ses sentiments. En amour il est tendre, accommodant, très romantique et extrêmement doux. Cependant le revers de cette médaille est une jalousie maladive qu’il réprime à grand peine.

Hobbies : le violon

Particularité : gaucher
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