Sujet : Présentations en E | | Posté le 17-10-2004 à 23:11:49
| Présentations en E |
| | Posté le 19-09-2005 à 20:11:37
| Nom : Meryl Prénom : Eileen Age : 15 ans Apparence : Une enfant qui débute le stade de l’adolescence et qui pourtant vit par ses seuls moyens. On s’attendrait à une enfant rachitique, malade tous les jours de son existence, mendiant et bien non ! Eileen est maigre, certes, mais elle n’est jamais malade. Soit sa résistance contre les maladies est infaillible soit elle prie assez forts tous les dieux de la terre pour lui éviter de tomber malade ! Les maladies on toujours été une phobie atroce, son père était mort suite à une maladie qui l’avait fait souffrir atrocement. Depuis, elle en avait peur ! Ses cheveux châtain clair sont parsemés de petites mèches par-ci, par-là, de couleur un peu plus clair que le reste. Ses yeux couleur noisette sont très jolis et font un succès unanime parmi les animaux de la rue, et parmi quelques habitantes séduites par la candeur et les yeux de cette enfant. Quand ses cheveux deviennent trop longs, Eileen utilise un couteau et se les coupe à sa « façon ». Ils ne sont jamais aussi réguliers et beaux que ces femmes riches qui sortent du coiffeur. Pour ne pas remarquer ces défauts elle attache ses cheveux, sa coiffure préférée était deux couettes. On dirait encore une enfant de onze et pourtant elle en a quatre de plus ! La jeune fille porte un haut bleu et autrefois blanc –maintenant il est beige bien qu’elle essaya de le laver dans le fleuve- usé par le temps et un vieux pantalon déchiré de toutes parts. Il lui arrive de porter une vieille robe de sa mère que sa mère avait laissée dans une armoire, et lorsqu’elle la porte celle-ci devient toute sale car elle est beaucoup trop grande pour Eileen. Quelque fois il lui arrive qu’elle porte de nouveaux habits, mais avec les voleurs qui traînent dans les rues de la ville, elle ne les garde pas longtemps. Histoire : C’est dans le quartier français qu’elle vit le jour. Eileen fut la première et dernière enfant du couple Meryl. Meryl était un nom d’origine français, des ancêtres à Jonathan avaient vécut en France autrefois et puis ils étaient venus à N’awlins en quête de fortune. Ils n’avaient pas trouvés grand-chose, mais n’avaient pas perdus aux changes. Jonathan se maria avec Sara un 13 décembre. Il était un saxophoniste et elle, elle n’était qu’une marchande d’épices sur le marché français. Pourtant ce fut le coup de foudre entre eux. Ils avaient peu de choses en comment, mais l’amour fait bien les choses, ils s’étaient aimés toute de suite ! Leur union donna naissance à une petite fille, Eileen, qui vit le jour un 23 septembre. Elle fut leur première et dernière enfant. Fille unique elle était choyée de cadeaux, d’habits, de jouets. Mais parmi toutes ces choses elle n’aimait qu’une seule chose. Avant de s’endormir le soir, son père venait lui conter une belle histoire de conte de fées qui se finissait toujours bien –sinon elle pleurait-. Ces moments privilégiés avec son père elle les savourait chaque soir dans son lit, avant qu’il ne lui fasse un bisou. Une fois la nuit venait elle rêvait d’histoires de fées où elle et son père se trouvaient. Pourquoi ? Comment ? Elle ne savait pas, elle savait juste qu’elle en rêvait puisqu’en se réveillant elle avait un sourire aux lèvres et des brides de souvenirs ! Depuis sa naissance son père la berçait de conte de fées et elle aimait ça. Tout ceci se passait bien avant que la maladie ce dernier le ronge des tripes jusqu’aux entrailles. Sous ses yeux Eileen assistait au long déclin de son père qu’elle chérissait tant. Son agonie dura quatre ans. Elle avait six ans lorsque tout commença ! Pourtant son père continuait à lui conter des histoires. Malgré sa faible voix et son peu d’énergie. Il voulait faire plaisir à sa fille, et celle-ci était aux anges. Alors chaque soir elle priait tous les dieux du monde entier pour que son père vive encore un jour de plus. Chaque soir c’était le même refrain. Mais un jour aucun des dieux qu’elle priait ne lui vinrent en aide. Son père mourut en laissant une femme démolie et une petite fille déboussolée. Elles mirent du tout à s’en remettre, un an voire même deux. Sara rencontra un autre homme qui la faisait rêver avec ses belles paroles. Il la priait de refaire sa vie, de reprendre un nouveau départ... sans sa fille ! Aveuglée par un chagrin mêlée d’amour pour ce jeune homme elle accepta et laissa sa fille seule, sans personne. Sa mère était venue la trouver un soir, peu avant son départ en bateau, et avait inventé une histoire à sa fille. Eileen n’était pas une idiote, tout sauf une idiote et elle voyait clair dans le jeu de sa mère ! D’ailleurs elle ne s’était pas gênée pour le lui faire remarquer et c’est en sanglots que sa mère la quitta pour toujours... Ainsi seule dans une gigantesque maison, Eileen vendit tout avec l’aide de ses voisins. Mais elle était trop innocente pour comprendre que ses voisins la roulaient et qu’ils empochaient les trois quarts de ce qu’elle avait reçut. C’est avec peu de sous en poche qu’elle quitta le vieux quartier français pour vagabonder dans les rues de cette ville. A la recherche d’un abri, d’une nouvelle famille. Chaque jour qu’elle passait, elle en profitait au maximum ! Elle se racontait des histoires de princesses le soir pour s’endormir et il lui arrivait de se déguiser en fée avec de vieux habits. Son imagination n’avait pas changé. Elle était restée cette princesse au cœur d’or des rues, une petite fille sale et qui pourtant a un cœur propre et magnanime. La petite princesse à son papa qui vivait au ciel. Caractère : Innocente comme tout malgré ses quinze ans, Eileen est et restera une fille facile à duper. Elle se laissera prendre à n’importe quelle personne capable de jouer un tant soit peu la comédie. Bercée par son père dans un univers féerique durant la nuit elle finit par se convaincre elle-même que là où elle vit, là où elle habite est un paradis où un multitudes de fées et de princesses vivent. Elle n’est peut-être pas assez mûre pour se dire à elle-même que le monde peut être cruel comme sa mère l’a été avec elle, elle ne peut pas croire que dans un monde où certains résistent à tout d’autres meurt d’une maladie quelconque. Elle n’est pas en âge de savoir. Eileen préfère se dire que la vie est un livre de conte de fées grand ouvert à la page où se résume sa vie. La vie d’une fille de la rue devenue princesse parce qu’elle y croyait très fort, tellement fort que son rêve devint réalité. Sa vision des choses n’est pas la même que celle des autres, un bosquet mal entretenu elle y verra un jardin féerique étincelant de mille étoiles où une princesse et son prince échangeront leur premier baiser. |
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